Chantal et Jocelyn en Sardaigne

JOUR 5

Débarquement assez rapide aucun problème, nous stoppons sur le bord du port de commerce pour petit déjeuner, il fait beau, le lever du soleil sur OLBIA était beau. De prime abord il fait beau et chaud, nous faisons le plein dans la grande agglomération et achetons carte et guide pour compléter les documents glanés ici et là. Direction le sud, nous longeons la côte, les paysage semblables à la Corse en moins tourmenté, et plus aride. La mer est présente de couleur bleu turquoise et se brise sur les rochers de granit rose ou se déroule sur les plages de sable blanc. Les accès sont assez empruntés et peu carrossables, semblables à celui de Rocapina en moins abimé mais aussi poussiéreux, nous tentons car de loin le coin paraît sympa, au pas nous réussissons le pari. Lieu superbe, peu de monde plage de galets avec la fameuse « posidonie » et des vagues qui écument sur les hauts fonds. Le piquenique dans le camping-car pour éviter la poussière et être à l’abri du vent est frugal. Nous faisons une grande halte et comptons dormir ici ce soir. La baignade est parfaite, température et soleil de quoi se réconcilier avec l’été jusqu’ici connu. Ixelle profite aussi des joies de la baignade salée, nous avons même rencontré DSK qui déserte dorénavant les hôtels huppés et les femmes de ménage pour profiter de son chien. (Voir Photo) Diner et dodo pour préparer la suite du voyage.

JOUR 4

De Vintimille près de Menton ou nous avons dormi sur les conseils non vérifiés d’un italien comédien et hâbleur. Nous quittons le camping (pas terrible, bruyant, cher, pas bien placé) pour rejoindre le super marché U de Menton, quelques courses puis direction LIVOURNO pour essayer de prendre un bateau pour OLBIA (Sardaigne). La traversée de Vintimille le matin !!! Galère soit 8 km en 1h30, donc au lieu de faire la cote comme envisagé, nous optons pour l’Autostrade aux milles tunnels, en effet nous passons de petites vallées en petites vallées par de tunnels et de viaducs qui se succèdent, tous pas plus long les uns que les autres. Les points de vue sur la côte sont supers. Une première pancarte nous indique SAVONA, Corsica ferry, pourquoi pas ! Nous y allons, pas de problème pour trouver mais pas de bateau pour la Sardaigne ! Le préposé nous indique Gènes ou Livourno, OK ! Gènes pas très loin, nous surplombons le port, au quai le « Concordia » sur ses béquilles affiche fièrement son air penché. Pas le temps de faire des photos, la route oblige et il y a du monde !! Nous sortons vers le port des ferrys, pas de chance, ce n’est pas celui-là, l’autre se trouve à 10 km, nous nous y rendons, après une route pas très simple et des sorties pas faciles à voir. Nous y voilà, le comptoir est dans un bâtiment genre Duty free, nous prenons les billets, le départ est à 21h30, il est 17h le parking du port nous fera patienter et nous dinerons avant d’embarquer. Embarquement sur le « BITHA » de la compagnie Tirrenia, à l’heure dite, Ixelle aura une place sur le pont et nous aurons une cabine première classe ! Une fois en mer et après avoir erré dans les couloirs, nous invitons le toutou dans la cabine  malgré les nombreuses caresses proférés par les passagers. Nuit calme.  en cas de naufrage chercher le canot qui tien le cap !!

JOUR 3

De  Saint Maximin ou la nuit fut très calme et chaude, de bon matin nous partîmes pour Menton. Non sans avoir promené le chien dans les abords du lieu de bivouac, cette promenade fut l’objet d’une prise de gueule avec une bonne femme qui s’en est pris au couple Ix elle/jojo qui par inadvertance sont entrés sur un terrain vague qui était la propriété de cette mégère, après mes excuses, et malgré mon envie de lui dire qu’elle était la base même des fondements du FN et que je lui aurai bien collé la merde que Ixelle n’avait pas encore faite, nous sommes rentrés au campement. De là nous avons pris la route N7, vers BRIGNOLES, puis FREJUS et grimpé les cols du massif des Maures puis de l’Estérel pour piqueniquer sereinement à l’ombre des chênes liège. De là la route nous a conduit au travers des villes de Cannes, Nice, Roquebrune, Beausoleil, Monaco (évité de justesse) et Menton. Sur le littoral aucun lieu de stationnement, pas même un emplacement digne de recevoir des touristes  comme nous, l’étroitesse des rues, les terrasses et le stationnement, nous obligèrent à filler près de la frontière italienne pour stopper au bord de la mer. Le seul endroit possible et rempli de camping-car est l’ancien poste de douane qui est encore debout (pas pour longtemps semble-t-il). Après deux bains de mer et une recommandation d’un camping cariste habitué nous filons vers Sanremo, pour dormir dans un camping (35€ ! le plus cher que nous ayons rencontré depuis que nous voyageons en camping-car). Positivons, car ce soir nous avons mangé des pâtes au ceps que Chantal a préparé. Je profite donc du prix prohibitif pour surfer. Demain nous retournerons à Menton faire quelques courses avant de rejoindre LIVOYRNE. A suivre ….

c&mping-car en position piquenique 

Baie de Roquebrune  

un petit zoom sur les riches bateaux

Menton

l'ex-poste de douane envahi par les CC 

JOUR 2

Nous sommes partis de la ferme vers 10h après avoir discuté avec les agriculteurs et acheté des lentilles et du fromage, la route est claire, le soleil brille et nous roulons vers le Puy en Velay, puis vers Aubenas pour terminer notre journée près de «Aix en Provence » lieu ou nous déposerons Michèle  Bruny qui va chez Amandine (sa fille). La route est longue et encombrée en cette fin aout. Le guide France Passion nous indique un viticulteur à St Maximin. Le propriétaire nous indique l’endroit ou l’on peut s’installer. Demain nous prendrons la route de l’Italie vers LIVOURNE lieu pour prendre le ferry. Il nous reste encore près de 400 km, mais le temps est beau et les paysages de la montagne chère à Paul CEZAME nous enchantent.

JOUR 1

Nous sommes partis de Blaison vers 10h, la route est claire, le soleil brille et nous roulons vers Poitiers, puis vers Montluçon pour terminer notre journée près de « le Puy en Velay » le guide France Passion nous indique un agriculteur éleveur à côté du Puy à Cerzat. Les installations sont en pleine ferme, près des petits veaux et des moutons. Il a fortement plu et le terrain est bien humide voire gadoueux. Nous voilà installé et lors du repas les mouches attaquent, le nombre est impressionnant  donc dès que la vaisselle sera terminée nous ferons un « safari mouche », la bataille fut gigantesque toutes les mouches périrent ou presque. Une nuit réparatrice et un réveil sous le nuage au son des veaux  augurera d’une bonne journée.