la SARDAIGNE mérite que l'on s'y attarde, que l'on s'approprie son histoire, ses paysages, sa mer, ses plages et surtout que l'on puisse côtoyer ses habitants et leur gentillesse même si tout est payant (parkings, emplacements plages, aire de stationnement, etc.). Y passer 3 semaines ne suffit pas à juste découvrir. Les saisons privilégiées sont certainement le printemps, et l'automne après les encombrements de l'été. il nous semble que de la mi-septembre à mi-octobre soit le moment idéal, ce que nous essayerons ! pour ce qui est du blog, pas facile de se connecter, la wifi n'est pas facile à utiliser, soit surchargée soit payante, soit absente. milles excuses aux amis qui voulaient suivre notre voyage et à qui nous n'avons pu transmettre régulièrement nos récits.
JOUR 18
De notre parking Lidle frais ou nous avons bien dormi, direction OLBIA, cette fois nous espérons prendre le bateau pour pas trop cher. Mais comme les jours se suivent mais ne se ressemblent pas forcément, au bout de quelques km, nous stoppons pour aller visiter une tombe de géant. Cette tombe de « PASCAREDDA » est accessible à partir d’un parking (N40.90824E9.16841) de quoi faire un lieu de bivouac sympa. L’ensemble situé à quelque 800 m du parking (chemin sympa) est constitué d’une sorte de tumulus avec de grosses pierres en surface, et à une extrémité d’une sorte de mur fait avec des pierres debout tels des menhirs. La partie centrale ici possède une petite ouverture qui donne sur un long couloir (environ 30m) couvert par les pierres de surface. La hauteur du couloirdoit être de 1,40 environ. Les côtés du couloir sont en moellons de granit comme un mur. nous sommes seuls de Ixelle joue les aventurières sous les chênes lièges aux troncs rouges. Le liège est la matière première du coin, de nombreuses entreprises transforment cette dernière qui est acheminée par de nombreux camions. Les paysages montagneux ont changés, la route serpente au milieu des chênes et des oliviers. Olbia nous accueille avec un accès direct au port et nous prenons nos billets pour la modique somme de 150€ sans cabine car complet. Ce n’est pas plus mal, le wifi fonctionne pour récupérer mes mails. Ce soir puisque nous embarquons à 21h je pourrais donc passer mes articles blog. Une visite de OLBIA s’impose, nous trouvons même un parking gratuit et flânons jusqu’à midi. Nous satisfaisons notre envie de manger de bonnes pâtes et un bon risotto. C’est fait, quelques achats pour les mamies et direction plage au nord d’Olbia. GOLFO ARANCI, lieu de pas mal de résidences privées nous permet malgré les interdictions de nous baigner une dernière fois dans une eau turquoise. Quelques km et nous nous rendons au port afin de faire wifi, le réseau est surchargé, pas de connexion correct possible, affaire à suivre !
JOUR 16
De l’installation sur le parking de la plage de PORTO CONTE près de la villa romane, lieu riche archéologiquement parlant, nous grimpons vers le CAPO CACCIA, promontoire et avancée dans la baie d’ALGHERO. Les falaises qui soutiennent ce cap sont impressionnantes de hauteur et de beauté. Il est relativement tôt mais déjà les visiteurs sont en action. Les points de vue sont sublimes, et sommes étonnés de ne pouvoir aller au bout de ce cap en effet l’armée s’en est octroyé l’exclusivité. (comme beaucoup d’endroit) ce cul de sac est aussi le point de départ des personnes désireuses de faire la visite de la Grotte de Neptune à pied, cette dernière pouvant être accessible aussi par la mer. L’option pédestre comprend 700 marches à descendre sur le côté de la falaise et aussi 700 marches à remonte après la visite. Ayant déjà visité une grotte marine il y a quelques jours nous décidons de faire l’impasse sur la visite mais de jeter un coup d’œil plus bas dans les marches afin de faire quelques photos. De marches en marches de photos en photos nous arrivons à l’entrée de la grotte ou le spectacle du déchargement des visiteurs « option bateau » est assez spectaculaire et périlleux. Nous remontons donc nos marches avec Ixelle qui était de la promenade. Un point de vue panoramique sur les falaises au retour nous permet de voir au sud. De là nous filons sur SASSARI deuxième ville de l’île, nous y faisons quelques achats et essayons de connecter la wifi, le réseau est surchargé, chaque client du Auchan est sans doute sur Face de bouc nous indique un responsable informatique du magasin. Abandon ! Direction désormais CASTELOSARDO, petite ville aux allures de cité médiévale, superbe ! Couleurs et maisons très belles. Nous flânons ainsi dans les ruelles étroites qui respirent la fraicheur, malgré la proximité de la montagne ensoleillée. nous poussons un peu pour aller voir le rocher de l'éléphant à quelques km surprenant ! Le camping-car positionné sur un parking en face du terrain de foot nous nous installons, pensant être au calme vis-à-vis de la ville, c’était sans compter sur un mariage bruyant qui se déroule au-dessus dans un restaurant au son de la techno !!! Et ce jusqu’à 7h du matin oh ! Quelle nuit !
JOUR 15
De notre Camping ACII et de la nuit chaude, sans ventilation, nous ne parlons pas puisque nous partons vers le nord. En effet à San ARCHITTU , une halte s’impose pour admirer les falaises calcaires et leurs formes particulières dessinées par la mer, jusqu’à créer une arche. De là nous rejoignons BOSA Marina, petite ville annexe de BOSA. Sans oublier de parler de Guglueri capitale de côte ouest de l’huile d’olive et surmontée d’une église monumentale Santa Maria avec sa coupole et ses deux campaniles. Nous y déjeunons en bord de meret de route après pris fièrement un sens interdit. La route longeant la rivièrevers l’amont nous fait découvrir BOSA, ville colorée aux teintes chaude de l’ocre à l’orangé, passant par des tons vifs ou pastels suivant que le soleil les a plus ou moins léchées. Les rues sont pavées de petits galets polis par le temps et les passages, les ruelles fraiches et biscornues, de nombreux balcons arborent du linge et des plantes. La fraicheur règne, les placettes avec terrasse sont des lieux d’échanges, de restauration ou se regroupent pas mal d’habitants. Une longue visite nous enchante. Nous nous dirigeons ensuite vers ALGHERO, grosse ville du nord-ouest dédiée au tourisme et à la pèche. Pour nous rendre nous faisons la route de corniche, sinueuse bien sûr maisqui à chaque virage nous émerveille par sa diversité de paysage tous aussi grandioses les uns que les autres. C’est un ravissement. Alghero devrait sans doute pouvoir nous permettre de faire quelques courses dans une grande surface quenous cherchons d’Est en Ouest, du Sud au Nord pour enfin nous rabattre sur un hard discount alimentaire ! Nous filons un peu afin d’éviter le monde et posons notre camping-car dans le golf de PORTO PONTE sur un parking de plage à 50m de la mer protégé par une rangée de pins. Comme beaucoup de lieux, l’endroit est poussiéreux mais calme et nous y dormons pour 10€ .
JOUR 13
Départ sous la pluie les orages sont installés sur la grande terre et nous avons les quelques restes sous forme de grosses gouttes qui ont bien remplies les ruelles rectilignes de Calaseta au nord de la presqu’île ou nous avons essayé de dormir (bruit de passage des voitures sur la route voisine. Toujours est-il, nous voilà au nord avec des torrents de pluie qui font le ménage des rues. L’éclaircie nous permet de découvrir ce village de pécheurs et de profiter du marché matinal. Pain, fromage, pâtes et autres « fruta verdura » remplissent notre panier. De retour sur l’île principale nous longeons la côte en passant par CARBNIA de nouveau avant de prendre la route en corniche qui passe par d’anciens sites miniers qui exploitaient l’extraction du fer, de l’argent et autres métaux. Les lieux sont abandonnés, pour la plus part et défigurent pas mal les paysages pourtant encore resplendissant. BUGGERRU, FLUMINIGGIORE perdues dans la montagne respirent la fraicheur et le passé, de là nous filons voir le temple « Tempo di Arrus » temple païen perdu au milieu d’une vallée verdoyante. Nous ne sommes pas au milieu de nos peines puisque l’étape finale prévues est encore à plus de 30km de lacets et cols. De virages en tournants, nous arrivons enfin à un village minier dans le même état que les autres, vide, lugubre, friche minière s’il en est qui sélectionne ses hôtes en fonction de son porche à franchir, moins de 3 m en hauteur et 2,5 m de large de plus en virage à angle droit ! Une fois le barrage franchit descente vers une vallée qui porte les graves stigmates de l’exploitation du sous-sol. Tout à coup, plus de bitume, mais une piste en tôle ondulée sur – km pour arriver enfin au paradis des plagistes avec dunes à perte de vue. Le parking coute 5mais noys y resterons la nuit. Diner sympa, et promenade sur la dune /plage au coucher du soleil puis nuit très sympa.