Chantal et Jocelyn en Sardaigne

JOUR 9

Le week end aidant et peu enclin à rouler dans ces périodes de fin de vacances italiennes, nous décidons de rester sur notre aire de camping-car. Le matin, plage et baignades, et l’après-midi sieste puis plage, lecture et baignades. La plage n’est pas surchargée mais toujours interdite aux chiens, un peu de nage avec palmes et tuba me ravisse. De retour à notre installation distante de tout au plus 200 m, nous constatons que le camp s’est rempli, les italiens sortent le samedi et s’installent près de la mer pour profiter du soleil, de la mer et des restaurants. Le placier est très rigoureux mais surtout intéressé par la rentabilité de son terrain. Les bruits des voisins (italiens) et les espaces restreins ne nous satisfont pas trop, mais ce n’est que pour une nuit ! La soirée se fera au resto du coin, mais celui-ci est réservé pour un mariage, repli stratégique sur la pizzeria d’à côté. Il fait bon le ciel est dégagé, nous pensons qu’en trainant un peu nous n’aurons pas à subir les bruits trop longtemps. En effet, nous nous couchons et lisons assez longtemps pour ne pas être gêné.  Le sommeil nous gagne, cela semble parfait ! Minuit et demi, le mariage a fini le repas, et explosion de pétard et feu d’artifice, à croire qu’il a un « Michel » dans les invités. Boucan d’enfer, tout le camp endormi se réveille, et commente les faits, enfants, parents, chiens, et autres mammifères. Le temps du retour au calme sera long, comme il fait chaud, toutes les fenêtres sont ouvertes, enfin nous retombons dans les bras de Morphée.

JOUR 8

Après être allé manger au restaurant des pâtes et bien autres choses, en rentrant nos oreilles furent attirées par ce qui nous semblait une chorale, mais au fils des rues et carrefours nous tombâmes sur un attroupement de jeunes et moins jeunes  placés en cercle autour d’un couple de jeunes gens. Le cercle exclusivement composé d’hommes et qui entourant le couple, chantaient a capela. Genre de polyphonie « Corse » ou du moins « SARDE ». Après quelques minutes de régal, et renseignements pris, il s’agissait d’une demande en mariage dans les règles traditionnelles Sardes. Fleurs et arrosage ont suivi ce moment unique, discrètement nous nous sommes éclipsés. La nuit fut calme, et au matin nous rejoignîmes à travers la montagne la mer à  TORTOLI. Piquenique à 70 m de la mer sur une plage de sable fin (due à la lagune) puis baignade et re-baignades entrecoupées de lecture. Notre guide nous indique que des rochers de granit rose situés pas très loin valent le détour. C’est chose faite, splendide rose sur un fond de mer bleu et turquoise, nous quittons cet endroit pour aller poser notre maison roulant à 15km au village de LOTZORAI plus précisément à SAN MARIA NAVARESSE dans un camper service pour 15 €. Le coucher de soleil illumine les îlots face à la plage. La température est idéale pour diner dehors, et à 21h il fait encore plus de 25°. Ce qui me permet de rédiger ces quelques notes. Malheureusement toutes les plages sont interdites aux chiens, donc je vais de ce pas, profiter de la pénombre pour aller baigner toutou !

A demain !

JOUR 7

Nuit chaude, les bruits se sont estompés assez rapidement, et nous avons pu regarder les infos françaises. Quel panier de crabe tous ces politiques et ceux qui gravitent autour. Ce matin nous avons pris la navette gratuite pour aller au port, et ensuite avons embarqué sur un promène couillons afin de visiter la fameuse « Grotte del bue Marino », l’excursion puisque nous étions environ une quarantaine, se déroule de la façon suivante, un petit longe cote en bateau qui nous dépose à l’entrée de la grotte (sans vierge) c’est déjà ça ! Puis des hôtesses nous font visiter et commentent les différentes salles. Au bout de 600 m environ, demi-tour. Nous croisons bien sûr la deuxième fournée qui s’engage dans la grotte. Enfin la lumière, et là, certain qui ont choisis de ne visiter que la grotte, prennent un bateau (pas forcément celui qui les a déposé) et retour au port, les autres qui ont préférés aller se faire bronzer dans les criques seront déposés par d’autres bateaux pour des périodes plus ou moins longues, mais dépendent des bateaux et de leurs rotations. Toujours est-il que nous sommes rentrés vers midi et bien nous en a pris car quel cagnard !! Et Ixelle qui était dans camping-car n’a pas eu le temps de souffrir de la chaleur. Après le repas et les activités de service (pleins et vidanges) nous prenons la direction de ORGOSOLO, centre Est du pays, réputé pour ses fresque murales rebelles. La route est très sinueuse, mais belle jusqu’au moment où l’on se rend compte que l’hiver ou la pluie on fait beaucoup de dégâts. Des pans entiers de route et de flanc de montagne sont partis avec le ruissellement, la route est très abimé, mais les paysages sont magnifiques. La ville elle-même, encore sous l’emprise de la sieste est calme, déserte et nous permet d’investir les ruelles. Les maisons sans cachets, disparates, inachevées, recèlent parfois des panneaux entiers peints. Nous en découvrons ainsi une bonne vingtaine que nous immortalisons. Le reste de la ville nous déçoit un peu et nous filons sur NUORO. Une aire de camping-car nous permet de nous poser à l’ombre (31° à 16h). C’est un lieu où les fontaines sont à disposition des gens qui viennent faire le plein de leur bouteilles et citerne agricole. La soirée sera dédiée aux pâtes que nous avons envie de gouter en ville.

JOUR 6

Nuit agréable, vent et vagues en fond sonore, pas de passage, ni d’intrus. Le soleil brille déjà, au petit déjeuner il fait 26°, que demander de mieux ! Nous quittons ce bivouac pour aller vers SINISCOLA en passant par Budoni, Limpiddu et quelques autres villages, mais Siniscola, le plus important dessert pas mal de plages à touristes statiques. Le windsurf  est pratiqué ainsi que le Kate, la mer moutonne  et les rochers sont près des plages, les chenaux sont existants. Nous admirons les paysages montagneux qui ressemblent beaucoup à ceux de la Corse bien sûr mais aussi aux îles de Croatie. Une halte au petit village de San LUCIA, nous permet de faire quelques courses sur le petit marché et aussi de pouvoir piqueniquer dans une pinède accueillante. Nous nous enfonçons ensuite dans la montagne pour découvrir des ruines d’un village nuragique. SERRA ORRIOS se situe dans la campagne de DORGALI, il est construit sur une base basaltique. Il remonte à la première partie de l’âge de bronze (1400 à 1600 avant Jean Claude). C’est villages démontrent que les Mycéniens occupaient la Sardaigne à cette époque et que ces derniers associés à aux Sardes tenaient tête au Egyptiens. La structure des villages est faite de mur de pierres épais qui se présentent en forme circulaire ,d’une hauteur d’environ 1,5m sur lesquels était monté des toitures de branchages et d’un genre de chaume enduit à l’intérieur d’argile et parfois de liège pour faire de l’isolation. Il reste aussi pas mal de « Tombeaux de géant » semblable à nos dolmen, qui en fait était des nécropoles ou on plaçait les défunts et ou on les vénérait. On a retrouvé un grand nombre d’objets en bronze et des outils (meules) moules de fusion, etc.)

Suite à la visite, nous nous rendons à DORGALI, et filons sur la CALA GONONE, bout du bout et base de départ pour visiter exclusivement en bateau les plages idylliques du golf d’OROSEI.  Un camping nous accueille mais encore cher ! demain nous verrons les options de découverte du golf.

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